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Octobre Rose : Prenez le temps de vous faire dépister

  • AMET Santé au Travail
  • 1 oct.
  • 4 min de lecture

Comme chaque année, tout le mois d’Octobre sera dédié à la sensibilisation au dépistage précoce du cancer du sein.


Le dépistage précoce est la clé de la guérison. Octobre Rose met l'accent sur l'importance de l'autopalpation, des mammographies et des consultations régulières pour détecter le cancer du sein à un stade où il est le plus curable.

Plus un cancer du sein est détecté tôt, mieux il se soigne et se guérit
groupe de femme qui tendent la main avec un ruban rose à l'occasion d'octobre rose

Un cancer du sein, c'est quoi ?


Un cancer du sein résulte d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée “tumeur”.

Dans la majorité des cas, le développement d’un cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années.


Le cancer du sein est le cancer à la fois le plus fréquent et le plus mortel chez la femme. Près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans. C’est pour cette raison que le dépistage est proposé gratuitement aux femmes de 50 à 74 ans.



Les signes à surveiller


  • Au niveau des seins : l’apparition d’une grosseur, même non douloureuse, un changement de taille et de forme, un aspect peau d’orange, une sensation de douleur ou de lourdeur localisée.

  • Au niveau du mamelon : une rétractation, un écoulement, une rougeur ou un œdème.

  • Au niveau des aisselles : l’apparition d’une grosseur ou d’un renflement.


Attention, ces signes ne sont pas spécifiques aux cancers du sein mais leur présence doit vous inciter à consulter votre médecin.


Les facteurs de risque


L'âge deux tiers des cancers du sein surviennent après 50 ans. La maladie est rare chez la femme de moins de 35 ans et tout à fait exceptionnelle avant 20 ans.


Le mode de vie : la consommation d’alcool, de tabac et le surpoids sont des facteurs de risque liés à notre comportement : ils sont donc évitables.


Les antécédents familiaux : la récurrence de cancers du sein dans certaines familles suggère l’existence de formes héréditaires de la maladie. On estime que 5 à 10 % des cas de cancer du sein sont en effet liés à des prédispositions génétiques, les plus fréquentes étant les mutations des gènes BRCA.


L’histoire personnelle : l’apparition précoce des règles, une ménopause tardive, une première grossesse après 30 ans ou l’absence de grossesse sont des facteurs qui entrent en ligne de compte dans la survenue d’un cancer du sein.


Plus spécifiquement, une femme ayant subi un premier cancer du sein a plus de risques de développer un second cancer dans le même sein ou dans l’autre sein.


Dans une moindre mesure et essentiellement dans un contexte de cancers familiaux, d’autres cancers (des ovaires notamment) peuvent aussi augmenter le risque, tout comme certaines affections bénignes du sein. Les femmes qui ont des antécédents de radiothérapie thoraciques (comme dans le cas du traitement d’un lymphome par exemple) présentent aussi un risque plus important de développer un cancer du sein


Le milieu professionnel : Il existe un lien entre le milieu professionnel et le risque de cancer du sein chez les femmes.


Les principaux risques professionnels liés au cancer du sein sont :


Le travail de nuit

Peut dérègler l’horloge biologique et réduit la production de mélatonine (une hormone qui protège contre le cancer).


L’exposition à certains produits chimiques dangereux (CMR)

Comme des solvants (benzène, trichloréthylène, éthers de glycol) et des perturbateurs endocriniens (pesticides, plastifiants, etc.).


Les rayonnements ionisants On peut les retrouver en radiologie, en médecine ou industrie nucléaire.

Le risque est plus élevé en cas d’exposition précoce ou répétée.


Les métaux lourds et les poussières

Comme le cadmium, utilisé dans certaines industries (batteries, soudure...).


Les contraintes organisationnelles

Comme le stress, les horaires décalés et le manque de repos.


groupe de femmes en t-shirt rose avec un ruban rose à l'occasion d'octobre rose

Octobre Rose : une campagne pour rappeler l'importance du dépistage


Le dépistage : à quoi ça sert ?

Il sert à détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer, avant l’apparition de symptômes. Cette détection précoce augmente les chances de guérison.


Quand se faire dépister ?

À partir de 25 ans : un examen clinique des seins est recommandé chaque année par un gynécologue.

À partir de 50 ans : tous les 2 ans, vous recevez une invitation par votre régime d’assurance maladie pour un dépistage gratuit.

Qui ?

Comment ?

Quand ?

Les femmes âgées de 50 à 74 ans dont le risque de cancer du sein n'est pas significativement élevé.

Mammographie dans le centre de radiologie agréé de leur choix.

Tous les deux ans. Gratuit et sans avance de frais.

L'autopalpation

L'autopalpation mammaire permet de voir s'il y a des changements dans vos seins

Elle devrait être pratiquée de préférence en première partie du cycle menstruel. En effet, avant les règles, les seins sont souvent plus douloureux et plus difficiles à examiner.


L’autopalpation de vos seins devrait être répétée au moins une fois chaque mois, à la même période.


Cancer du sein : votre tuto d'autosurveillance !, La Ligue contre le cancer, 2024

  • 1 femme sur 2 seulement participe au dépistage organisé en France.

  • 1 femme sur 8 sera touchée par le cancer du sein au cours de sa vie.

  • 87% de chances de guérison si dépisté tôt. Le dépistage sauve des vies.

  • 99 femmes sur 100 sont en vie 5 ans après le diagnostic.

  • 10 000 cancers agressifs sont dépistés chaque année et peuvent être soignés plus tôt.


Les bons réflexes à adopter


  • Pratiquer l'autopalpation après la période menstruelle

  • Se renseigner sur ses antécédents familiaux

  • Limiter les comportements à risques : Alcool, tabac, drogue…

  • Pratique une activité physique : Marche, vélo, yoga...

  • Faire un suivi gynécologique régulier : La mammographie est gratuite de 50 à 74 ans


AMET Santé au Travail s’associe à la prévention du cancer du sein dans le cadre de « Octobre Rose » :

N’hésitez pas à en parler aux professionnels de santé lors de votre visite.


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