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Journée mondiale de l'AVC : agir vite

  • AMET Santé au Travail
  • il y a 7 jours
  • 2 min de lecture

Organisée tous les ans, cette journée a pour but de sensibiliser, de prévenir et d’encourager la recherche autour de cette cause.


Femme qui se tient la tête avec les deux mains

L'AVC : de quoi parle-t-on ?

Aussi appelée attaque cérébrale, l’Accident Vasculaire Cérébral, survient lorsque la circulation du sang vers le cerveau est interrompue.


Cela empêche une partie du cerveau de recevoir l’oxygène dont elle a besoin, entraînant une perte soudaine de certaines fonctions.


Il existe 2 types d’AVC :

  • AVC ischémique : vaisseau sanguin bouché

  • AVC hémorragique : vaisseau sanguin éclaté


Des chiffres qui alertent

Source : ARS


  • 140 000 personnes sont atteintes d’AVC chaque année en France

  • C’est la 3ème cause de mortalité en France


Quels sont les symptômes ?


Les symptômes de l’AVC sont divers :


  • Faiblesse ou paralysie

  • Perte de la vision

  • Difficultés de langage

  • Maux de tête

  • Perte de sensibilité

  • Etc.


L’acronyme VITE  a été introduit par la Fondation des Maladies du Cœur et de l'AVC du Canada, afin de mémoriser les principaux signaux d’alerte :


Un tableau

Quels sont les facteurs de risques ?


Il existe deux types de facteurs de risque :


  • Les facteurs non modifiables  : âge, sexe, antécédents familiaux etc.

  • Les facteurs modifiables  : mode de vie, prise de médicaments, etc.


Quelques exemples de facteurs de risques modifiables : tabagisme, obésité, inactivité physique, etc.


Comment prévenir un AVC ?


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Il est tout aussi important de :  


  • Limiter sa consommation d’alcool

  • Pratiquer une activité physique

  • Équilibrer son alimentation

  • Surveiller son taux de cholestérol

  • Si un traitement est en cours, suivre et surveiller ce dernier

Si vous respectez au moins 5 mesures préventives, le risque d'AVC diminue de 80%.


Travailler après un AVC : tout savoir


Première cause de handicap acquis chez l’adulte, il n’empêche pas systématiquement la reprise du travail.


Le retour au travail dépend du niveau de déficit fonctionnel, mais peut être envisagé avec un accompagnement adapté : maintien du lien durant l’arrêt, visite de pré-reprise précoce, aménagement du poste, temps partiel thérapeutique ou même reconversion.


Deux visites médicales peuvent être prévues et jouent un rôle clé dans cette reprise :


  • La visite de pré-reprise réalisée par le médecin du travail à la demande du salarié, permet de préparer le retour dans les meilleures conditions. Elle vise à :

    • Faire le point sur l’état de santé,

    • Évaluer les séquelles de la pathologie

    • Définir les aménagements nécessaires au poste de travail.

  • La visite de reprise organisée à la fin de l’arrêt de travail, permet d’envisager une reprise progressive avec :

  • Un temps partiel thérapeutique,

  • La prescription d’un aménagement de poste,

  • Éventuellement un entretien avec une assistante sociale pour un accompagnement plus global.


Il est crucial de créer un environnement de travail apaisé et de réduire les sources de stress, afin d’éviter les rechutes.


L’obtention de la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) facilite également les démarches pour adapter les conditions de travail et sécuriser le parcours professionnel.


Une reprise bien préparée, impliquant le salarié, le médecin du travail et l’employeur favorise une réinsertion réussie.



Sources


Commentaires


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